Explorer des parcours professionnels non traditionnels pour les femmes en France

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En France, l’émancipation des femmes et leur réussite professionnelle ont toujours été au cœur des débats et des préoccupations. Ces dernières années, de plus en plus de femmes osent s’aventurer dans des domaines autrefois réservés aux hommes et réussissent à s’y imposer avec brio. Face à cette réalité, nous ne pouvons qu’être admiratives et curieuses de découvrir ces parcours professionnels non traditionnels qui démontrent que le talent n’a pas de genre. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer avec nous quelques-unes de ces histoires inspirantes et de mettre en lumière des femmes qui, en osant briser les stéréotypes, ont ouvert la voie à de nouvelles générations. Alors, êtes-vous prêtes à vous laisser surprendre et à élargir vos horizons ? Suivez-nous pour un voyage passionnant à travers des métiers où les femmes se sont fait une place bien méritée !

Source: image.isu.pub

1. Introduction

Introduction

Dans de nombreux pays occidentaux, des inégalités persistent dans les parcours scolaires et professionnels des individus en fonction de leur origine sociale et de leur sexe. En effet, on constate une différenciation des orientations professionnelles entre les filles et les garçons, aussi bien dans les pays anglophones que francophones. Malgré une réussite scolaire généralement supérieure pour les filles, celles-ci s’orientent souvent vers des filières littéraires et tertiaires, moins rentables en termes professionnels, au lieu de choisir les filières scientifiques et techniques industrielles privilégiées par les garçons. Ainsi, elles ne profitent pas pleinement de leur succès scolaire. En France, par exemple, les filles représentent 44,9 % des effectifs de Terminale S (Scientifique), mais seulement 29,7 % des effectifs des classes préparatoires scientifiques et 28 % des écoles d’ingénieurs (MEN, 2014).

Encourager la diversification des choix professionnels chez les jeunes filles

Des actions expérimentales ont été menées pour inciter les collégiens et collégiennes à diversifier leurs choix professionnels. Parmi elles, l’initiative “Déployons nos Elles! Et si c’était pour moi?” a été mise en place entre 2010 et 2012 dans les régions Île-de-France et Rhône-Alpes. Cette action visait à sensibiliser les élèves de 4e et 3e aux métiers non traditionnels et à modifier leurs représentations stéréotypées des professions. Les résultats de l’enquête menée auprès des collégiens montrent que les stéréotypes de genre peuvent évoluer, mais les différences entre filles et garçons demeurent.

Promouvoir la mixité dans les métiers de la construction

Au Québec, un rapport intitulé “Une mixité en chantier” a étudié la situation des femmes dans les métiers de la construction. Malgré des salaires plus élevés que dans les professions traditionnellement féminines, la présence des femmes dans ce secteur reste faible. Le rapport souligne l’importance de sensibiliser les jeunes filles aux métiers non traditionnels, dès leur scolarité, pour diversifier leurs choix professionnels et leur permettre d’accéder à des emplois mieux rémunérés. Plusieurs mesures sont proposées dans ce sens, comme l’amélioration de la formation professionnelle, la promotion de la socialisation non stéréotypée et la mise en place de projets destinés aux travailleuses du domaine de la construction.

En conclusion, il est essentiel de continuer à sensibiliser les jeunes filles et les collégiennes aux métiers non traditionnels pour favoriser une véritable égalité des chances dans les parcours professionnels, en leur permettant d’envisager toutes les possibles orientations, sans préjugés ni stéréotypes de genre. Seule une mixité accrue dans les différents secteurs d’activité pourra contribuer à réduire les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes sur le marché du travail. [1][2]

Source: www.cairn.info

2. Les inégalités de parcours scolaire et professionnel

Les inégalités de parcours scolaire et professionnel constituent un enjeu majeur dans la plupart des pays occidentaux, principalement liées à l’origine sociale et au sexe des individus. Il est fréquent de constater une différenciation des orientations selon le sexe dans les pays anglophones comme francophones. En effet, les filles ont tendance à s’orienter vers les filières littéraires et tertiaires, tandis que les garçons privilégient les filières scientifiques et techniques industrielles.

Cette différenciation des parcours peut avoir des conséquences sur la réussite professionnelle des individus. Malgré une meilleure réussite scolaire en moyenne pour les filles, celles-ci se dirigent vers des voies moins rentables sur le marché du travail en comparaison avec les choix des garçons. Par exemple, en France, les filles représentent 44,9 % des effectifs de Terminale S, mais seulement 29,7 % des classes préparatoires scientifiques et 28 % des écoles d’ingénieurs.

Afin de lutter contre ces inégalités, des programmes de sensibilisation aux métiers non traditionnels sont mis en place pour encourager les collégiens et collégiennes à explorer des parcours professionnels et des métiers qui ne correspondent pas forcément aux stéréotypes de genre. L’objectif est de favoriser la diversification des choix professionnels et en fin de compte, de réduire les inégalités entre les sexes sur le marché du travail. [3][4]

Source: www.cairn.info

3. Les orientations différenciées selon le sexe

Les orientations différenciées selon le sexe sont un phénomène observé dans la plupart des pays occidentaux, y compris en France. Ces inégalités dans les parcours scolaires et professionnels se manifestent tôt et trouvent leurs origines dans l’influence des stéréotypes de genre et des attentes sociales. Les filles ont tendance à choisir des filières littéraires et tertiaires, tandis que les garçons se dirigent davantage vers des filières scientifiques et techniques.

Malgré une meilleure réussite scolaire des filles en moyenne, ce choix d’orientations les conduit souvent vers des métiers moins rentables professionnellement que ceux des garçons. Par exemple, en France, les filles ne représentent que 28% des effectifs des écoles d’ingénieurs et 29,7% des classes préparatoires scientifiques, bien qu’elles représentent 44,9% des effectifs de Terminale S (MEN 2014).

Des programmes de sensibilisation aux métiers non traditionnels, tels que l’action expérimentale “Déployons nos Elles ! Et si c’était pour moi ?”, ont été mis en place pour encourager les élèves, en particulier les filles, à explorer des parcours professionnels plus diversifiés. L’idée étant de rompre avec les stéréotypes et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les jeunes, afin de contribuer à réduire les inégalités entre les sexes dans les différents domaines professionnels. [5][6]

Source: www.journallenord.com

4. Les programmes de sensibilisation aux métiers non-traditionnels

Il existe plusieurs programmes de sensibilisation aux métiers non-traditionnels, conçus pour encourager les femmes à explorer des domaines professionnels où elles sont sous-représentées. Ces initiatives visent à briser les stéréotypes de genre et à promouvoir la diversité dans le monde du travail en aidant les femmes à découvrir des opportunités de carrière et à développer leurs compétences dans des secteurs généralement dominés par les hommes.

Un exemple notable de ce type de programme est l’action expérimentale “Déployons nos Elles ! Et si c’était pour moi ?” menée en France entre 2010 et 2012. Cette initiative s’est adressée aux collégiennes et collégiens en classe de 4e et de 3e pour les informer des différentes options de carrière non traditionnelles à leur disposition et les encourager à s’orienter vers des filières moins fréquentées par les filles telles que les sciences, les technologies, l’ingénierie ou encore l’industrie mécanique.

Le succès des programmes de sensibilisation aux métiers non-traditionnels repose sur la qualité de leur mise en œuvre ainsi que sur le soutien et l’implication des institutions scolaires et des partenaires professionnels. Ces projets contribuent à changer les mentalités et à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes sur le marché du travail, tout en offrant aux femmes la possibilité de se réaliser et de réussir dans des domaines professionnels divers et variés. [7][8]

Source: image.isu.pub

5. L’orientation des filles vers des métiers non-traditionnels en sciences et en technologies

Les inégalités entre hommes et femmes sont encore bien présentes dans nos sociétés, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’emploi. Une stratégie mise en place pour lutter contre ces inégalités est de favoriser l’intégration des femmes dans des métiers dits non-traditionnels, c’est-à-dire les domaines scientifiques et techniques. Toutefois, malgré les efforts réalisés, les ghettos d’emploi restent prédominants.

En effet, une faible proportion de filles envisagent de poursuivre des études dans ces domaines avant d’accéder à l’enseignement post-secondaire. L’expérience scolaire, qui conduit de nombreuses filles à revoir leur orientation vers des filières plus traditionnelles, joue également un rôle important dans cette situation. Ainsi, l’expérience scolaire agit souvent comme un élément de désillusion professionnelle qui conduira à la redéfinition de projets professionnels.

Pour pallier ce problème, des actions expérimentales ont été menées pour sensibiliser les jeunes filles aux métiers non-traditionnels. Ces programmes visent à diversifier les choix professionnels des adolescents et encourager les filles à envisager des carrières dans les domaines scientifiques et techniques. Le défi est maintenant de réussir à briser les stéréotypes et à faire évoluer les représentations pour permettre à davantage de femmes de s’épanouir dans des parcours professionnels non-traditionnels. [9][10]

Source: www.cairn.info

6. La persistance des ghettos d’emplois pour les femmes

En France, les ghettos d’emplois pour les femmes persistent malgré les diverses luttes et initiatives visant à favoriser l’égalité entre les sexes dans le monde du travail. Les femmes sont encore souvent cantonnées à des métiers traditionnellement féminins, tandis que les domaines tels que les techniques informatiques et électroniques, le génie et les sciences appliquées demeurent largement dominés par les hommes.

Cela s’explique en partie par les stéréotypes de genre et les obstacles auxquels font face les femmes pour accéder à des emplois non traditionnels, à travers les critères de sélection et les conditions de travail. Les femmes peuvent également être confrontées à des difficultés pour concilier vie professionnelle et vie personnelle, en particulier lorsqu’il s’agit de postes à responsabilités.

Pour remédier à cette situation, il est essentiel de mettre en place des politiques et des actions ciblées pour encourager les femmes à s’orienter vers des métiers non traditionnels. Cela peut passer par la promotion de la mixité dans les formations, une meilleure prise en compte des contraintes liées à la parentalité et un travail sur les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge. Enfin, il est important de sensibiliser les employeurs et les recruteurs à l’égalité entre les sexes et à la diversité, afin de rendre le marché du travail plus équitable et inclusif pour tous. [11][12]

Source: www.cairn.info

7. Le poids de l’expérience scolaire dans les choix professionnels

L’expérience scolaire joue un rôle crucial dans les choix professionnels des individus, en particulier pour les femmes. En effet, les orientations scolaires différenciées selon le genre ont des conséquences sur les filières d’études et, par conséquent, sur les carrières professionnelles. Les filles, bien qu’elles réussissent en moyenne mieux que les garçons à l’école, ont tendance à s’orienter vers des voies moins favorables en termes professionnels.

Cela s’explique en partie par les stéréotypes de genre qui persistent dans la société et qui influencent les choix des filières d’études. Par exemple, les filles sont souvent sous-représentées dans les filières scientifiques et techniques, ce qui limite leurs perspectives professionnelles dans ces domaines.

Afin de lutter contre ces inégalités et d’encourager les filles à explorer des parcours professionnels non traditionnels, certaines initiatives ont été mises en place en France, comme l’action expérimentale “Déployons nos Elles ! Et si c’était pour moi ?” Cette action vise à diversifier les choix professionnels des adolescentes en les sensibilisant aux métiers non traditionnels et en modifiant leurs représentations des différents métiers.

En conclusion, il est important de prendre en considération le poids de l’expérience scolaire dans les choix professionnels des femmes afin de favoriser une plus grande égalité des chances et une meilleure diversité des parcours professionnels. [13][14]

Source: image.isu.pub

8. Les résultats de l’enquête auprès des collégiens et collégiennes

Les résultats de l’enquête menée auprès des collégiens et collégiennes en France révèlent que les représentations des métiers et les choix professionnels sont encore largement influencés par les stéréotypes de genre. Les filles s’orientent généralement vers des filières littéraires et tertiaires, tandis que les garçons se dirigent plutôt vers les domaines scientifiques et techniques. Cette tendance contribue à la persistance de la division sexuée du marché du travail et limite les opportunités de diversification des parcours professionnels.

Néanmoins, certaines études anglo-saxonnes montrent que les filles manifestent de plus en plus d’intérêt pour les métiers traditionnellement masculins, en particulier dans les domaines scientifiques et techniques. Ce mouvement reste encore timide, mais témoigne d’une volonté d’explorer des parcours professionnels non traditionnels pour les femmes.

L’un des moyens pour encourager cette diversification est de mettre en place des programmes de sensibilisation aux métiers non traditionnels, en particulier auprès des adolescentes en orientation scolaire. Ces dispositifs permettent de lutter contre les stéréotypes et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les jeunes filles, tout en contribuant à réduire les inégalités entre les sexes sur le marché du travail.

En conclusion, il est nécessaire de continuer à promouvoir la diversification des choix professionnels et de lutter contre les stéréotypes de genre dans l’éducation et l’orientation scolaire. Cela permettra non seulement d’offrir de meilleures opportunités aux femmes, mais aussi de favoriser un marché du travail plus égalitaire pour tous. [15][16]

Source: books.openedition.org

9. Les différences filles/garçons dans les représentations des métiers

Les représentations des métiers chez les jeunes filles et garçons sont souvent marquées par des stéréotypes de genre qui contribuent à orienter leurs choix professionnels vers des domaines traditionnellement associés à leur sexe. Il est nécessaire de prendre en compte ces différences et d’encourager les filles à explorer des parcours non traditionnels pour elles, notamment dans les domaines scientifiques et techniques.

En France, les filles réussissent généralement mieux que les garçons à l’école, mais elles ont tendance à se diriger vers des filières littéraires et tertiaires, moins rentables en termes professionnels que les filières scientifiques et techniques industrielles. Cette situation renforce la division sexuée du marché du travail et limite les perspectives de carrière des femmes.

Une étude menée entre 2010 et 2012 dans les régions Île-de-France et Rhône-Alpes auprès de collégiens et collégiennes a montré l’impact d’une action expérimentale visant à diversifier les choix professionnels des adolescent-e-s en modifiant leurs représentations des métiers. Les résultats de cette étude mettent en évidence l’évolution des stéréotypes en termes de permanence ou de modifications concernant les différents métiers avant et après l’intervention.

Il est essentiel de continuer à développer des programmes de sensibilisation aux métiers non-traditionnels et de lutter contre les stéréotypes de genre pour favoriser une meilleure égalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail. [17][18]

Source: www.francetvinfo.fr

10. L’évolution des stéréotypes de genre après l’intervention de Déployons nos Elles ! Et si c’était pour moi ?

L’action expérimentale “Déployons nos Elles! Et si c’était pour moi?” s’est intéressée à l’évolution des stéréotypes de genre chez les collégiens et collégiennes en France après son intervention. Menée entre 2010 et 2012 dans les régions Île-de-France et Rhône-Alpes, cette initiative visait à diversifier les choix professionnels des adolescents en brisant les barrières de genre.

Les résultats obtenus montrent que les représentations des jeunes concernant les métiers restent fortement influencées par les modèles de sexe traditionnels malgré les efforts de sensibilisation. Toutefois, on observe également une évolution positive, bien que limitée, de leurs perceptions des métiers et des choix d’orientation possibles.

Il est donc essentiel de poursuivre les actions de sensibilisation auprès des jeunes afin de remettre en question les stéréotypes de genre et d’encourager les filles à explorer des parcours professionnels non traditionnels, notamment dans les domaines scientifiques et techniques. [19][20]

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